La discussion sur le grand stade a eu lieu lors du conseil municipal du 10 mai 2007. Le cadre est posé, il s'agit de ne parler que de la modification du PADD (plan d'aménagement et de développement durable), quelques clics et quelques coups de gomme pour supprimer les références caduques à Grimonprez-Jooris II et pour rendre possible l'implantation d'un stade à la Borne de l'Espoir.

Un rapide tour de table. Un chèque en blanc à des organismes privés alors qu’il y a des besoins en logements sociaux pour les uns. Demande de transparence sur le coût et les impacts ainsi que d'une vraie démarche participative pour d'autres. Une jauge de 50000 trop élevée, une multi-fonctionnalité ingérable, accès et parkings inadaptés. Pas de projet de développement de ville, saturation des réseaux, décisions prises avant les concertations. Ironie des mots qui entourent le projet : « développement durable », « excellence », « qualité », il faut favoriser les espaces naturels. A contre-pied, la dernière intervention présente le projet comme une chance pour Villeneuve d'Ascq et son rayonnement.

M. le maire conclut. La taille du stade, sa jauge, le partenariat public-privé ne sont pas à discuter, cela a été décidé à la LMCU. Il se dit partisan d'un nouveau stade tout en reconnaissant les risques d'une telle opération. Il rappelle ses engagements en les modifiant sensiblement. Pas de commerces supplémentaires : il faut comprendre « pas de supermarchés », les commerces compris dans le PPP ne sont pas remis en cause. Il se disait opposé à la construction de parkings supplémentaires sur sa commune, il n'évoque pas le projet d'agrandissement du parking « 4 cantons » et il souhaite maintenant que le stationnement reste contenu et équilibré. Mais, affirme-t-il, le combat continue pour que le stade se construise dans les meilleures conditions possibles. Il n'y a pas de mise aux voix possible, le conseil municipal doit se limiter à prendre acte du débat qui vient de se dérouler.

Il est validé qu'il y a eu « débat » à Villeneuve d'Ascq, tout peut continuer comme avant jusqu'au prochain « débat ».